Un des gros objectifs que je m'étais fixée cette année était de mieux consommer niveau prêt à porter. En faisant régulièrement des tris dans mon dressing je m'étais rendue compte de la quantité de vêtements/accessoires/chaussures que j'avais, pour certains même que je n'avais jamais mis et pour d'autres dont j'avais oublié l'existence étant trop "happée" par les nouveautés bien trop nombreuses.
Sans compter que l'industrie textile est une catastrophe d'un point de vue écologique mais aussi éthique, les scandales sont nombreux à ce sujet.
Et c'est finalement un peu motivée par tout ça que j'ai décidé de revoir ma consommation, à mon rythme et progressivement. Et finalement en faisant un bilan en cette fin d'année, même si je suis loin d'être encore clean et parfaite à ce niveau là, je suis plutôt fière de moi et des petits changements accomplis.
Je me suis donc dis que de rassembler les pistes que j'ai pu mettre en place pourrait aussi peut être vous inspirer et vous aider à approfondir tout ça.
1. Préférer les matières naturelles
Qui dit fast-fashion dit souvent matières synthétiques hyper polluantes à confectionner mais aussi lors de vos différents lavages vues qu'elles dégagent des microplastiques. Sans parler des teintures qui sont faites en produits toxiques, bref pas top du tout pour la planète et pour la peau.
Bref, j'essaie au maximum d'utiliser des matières naturelles, certifiées Okeo-Tex Standard 100, ou par exemple le Tencel issu de la fibre de bois.
Je conçois totalement que les prix en deviennent forcément plus élevés et ne sont pas à la porter de toutes les bourses mais de mon côté, je privilégie au maximum ce genre de matière notamment pour les sous-vêtements comme c'est le cas avec les produits Organic Basics par exemple.
J'essaie également de choisir des pulls avec des matières non synthétiques pour être sûre qu'ils me tiennent bien chauds en Hiver.
2. Acheter d'occasion
Avec l'arrivée de Vinted j'ai l'impression que ça s'est davantage démocratisé, j'achète d'occasion depuis que je suis étudiante pour ma part, avec des périodes plus intenses que d'autres.
Globalement j'ai quelques pièces pépites trouvées d'occasion pour moi, pour Sasha il y a bien 70% de son dressing qui est de la seconde main.
Il faut de la patience et surveillez les sites selon ce que vous souhaitez (Videdressing pour le luxe, Leboncoin pour des grosses pièces genre combinaison de ski, Vinted pour tous les jours, ...).
Outre l'achat, la revente est aussi un acte fort puisque cela servira à quelqu'un.
3. On privilégie le Made In Europe (ou même Made In France)
Une fabrication toute proche est souvent plus éthique, plus sécuritaire, plus suivie, permet la création d'emploi et l'import limitent l'empreinte carbone.
J'essaie souvent de privilégier les petites créatrices notamment pour les accessoires (bijoux, sacs), c'est un peu plus compliqué pour les vêtements même si certaines jolies marques s'y mettent (je pense à Balzac par exemple) : le choix est amoindrie et souvent les prix s'envolent.
Par contre pour les pièces spécifiques, comme cette culotte menstruelle de la marque Elia permet de cumuler le Made in France et le tissu biologique, c'est ce que j'aime dans les marques de niche.
4. Moins mais mieux
J'achète toujours chez H&M et Zara et pour le moment je n'ai pas spécialement envie d'arrêter même si j'essaie de moins acheter et être plus exigeante sur mes achats.
Par contre j'essaie davantage d'acheter des pièces fortes et qualitatives, afin de les garder dans le temps.
L'idée c'est à la fois que la pièce soit durable d'un point de vue qualité : qu'elle puisse bien vieillir dans le temps mais aussi durable pour moi dans le sens où ça va être un intemporel, que je vais garder et ne pas me lasser.
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